LES ANNEES
1920
Le
clocher de l'église contient deux cloches. Au début des années 1920
on achète la plus grosse. Elle est transportée de la gare dans un
"truck" à foin jusqu'à l'église par Georges Goguen et son fils
Adélard. L'arrivée de la cloche ne manqua pas d'attirer l'attention
des paroissiens. L'un d'eux fut Émilien Babineau qui pris
l'opportunité de la sonner lorsqu'elle passa devant chez lui. Elle
fut bénite à l'extérieur de l'église, au pied du clocher, par Mgr
Patrick Chiasson, évêque de Chatham. On la monta au clocher en
passant par l'intérieur de l'église. Au grenier on peut voir
l'endroit où on a dû couper entre deux poutres pour passer la
cloche. C'est la cloche qui est utilisée maintenant le plus souvent.
L'autre cloche, plus petite, accompagne souvent la plus grosse aux
fêtes. Cette petite cloche avait été installée à la première église
en 1883.

Les deux cloches de l'église
d'Acadieville.
LES ANNEES
1930
Le
clocher est peinturer pour la première fois depuis sa construction.
On installe l'échelle pour se rendre à la croix. La première
fournaise à bois, installée avec des grilles en différents endroits
du plancher est remplacée par une autre avec une seule grille au
centre de l'église en 1939.
LES ANNEES
1940
La
cheminée est remplacée en 1948.
LES ANNEES
1950
Les
fournaises à bois sont remplacées par des fournaises à l'huile. On
peinture le clocher pour une deuxième fois. Cette fois-ci, Edonia
Charlant et Camille Richard font ce travail.
LES ANNEES
1960
Après
le concile Vatican II dans les années 60 on entreprend la rénovation
de l'église. Durant cette rénovation en 1967, on enlève de
l'intérieur, les jubés, les autels, la chaire, les statues, l'orgue
à vent du chœur de chant et la plus part des sculptures de bois
ornant l'église ont été enlevées. A l'extérieur on enlève les petits
ailerons qui se trouvaient aux coins de la façade de l'église. On
enlève aussi le petit tambour qui donnait accès au sous-sol. On
remplace aussi la petite sacristie située sur le coté de l'église.
Après les rénovations, les paroissiens ont une nouvelle église avec
un plancher neuf, de belles fenêtres, des bancs neufs, un nouvel
autel, un orgue électrique moderne, une chapelle rénovée et une
nouvelle sacristie. Le mur où se trouvait la statue de l'Immaculée
Conception est remplacée par un mur orné d'une croix.

Voici une des fenêtres
installée lors des rénovations de 1967. Elle est ma préférée, elle
représente pour moi: Le fruit de la vigne et du travaille des
hommes. A Acadieville les gens travaillent beaucoup ensemble à bâtir
leur communauté, soit en famille ou ensemble. Et ça porte fruit.
LES ANNEES
1970
Au
début des années 1970, on place un écran pour diapositive au-dessous
de la croix. Pour placer l'écran on monte un peu la croix. On ajoute
aussi durant ces mêmes années une statue de saint Joseph et de la
Vierge de chaque côté sur les murs faisant face aux petites allées.
En 1972, on ouvre la salle André Bérubé qui sert de salon funéraire
et de salle de réunion. Cette salle est aménagée au sous-sol de la
chapelle. On construit aussi un charnier à l'arrière du cimetière.
La cheminée de brique est remplacée par une cheminée d'acier
inoxydable. Des ventilateurs sont installés au plafond de l'église.
Ils ont pour but de pousser la chaleur vers le bas durant l'hiver et
de donner de la circulation durant l'été.
LES ANNEES
1980
Un
chemin de croix est placé dans l'église. Celui-ci sera plus tard
enlevé et placé dans la chapelle pour être remplacé par un chemin de
croix plus imposant. Ces deux chemins de croix sont des dons de
paroissiens. Durant les années 1980 on procède à la rénovation de
l'extérieur de l'église. Du bardeau d'asphalte remplace la tôle sur
le toit et les murs reçoivent un recouvrement en vinyle. On place
aussi des fenêtres doubles en aluminium. Pour défrayer les coûts de
ces fenêtres, plusieurs paroissiens ou familles achètent une
fenêtre. Le clocher reçoit une peinture fraîche. Des hommes et des
femmes de la paroisse font tout ce travail tandis que le clocher est
peint par Léo-Paul Gallant de Saint-Ignace. La paroisse achète une
nouvelle fournaise à l'huile pour l'église alors que le chauffage
électrique vient remplacer la fournaise de la chapelle. On enlève
l'écran pour diapositive et les paroissiens choisissent de remplacer
la croix par le crucifix actuel. Ce crucifix était apposé à une
colonne avant les rénovations de 1967. Il avait été acheté par des
paroissiens lors d'une mission. On l'avait restauré vers la fin des
années 1970 et il était placé dans la chapelle. Vers le milieu des
années 1980, on se procure un nouvel orgue. On déménage le
tabernacle, qui depuis 1967 était sur une table du côté droit de
l'église, pour le placer au centre derrière l'autel. On peinture
l'intérieur de l'église.
LES ANNEES
1990
Au
début des années 1990, la salle André Bérubé subit des rénovations.
En plus, on construit une nouvelle entrée pour cette salle afin de
faciliter l'entrée des cercueils.
SAVIEZ-VOUS...
-
Qu'au 29
décembre 1894, on avait ramassé durant l'année la somme de $80.05
pour la construction de l'église et qu'on avait dépensé $73.67 pour
des dépenses reliées à la fondation de l'église et à des réparations
à la chapelle?
-
Que le
pique-nique de 1895 avait une dépense de $156.03 et un revenu de
$288.26?
-
Qu'au 15
décembre 1895 les dépenses de la construction s'élevaient à la jolie
somme de $257.61?
-
La
population d'Acadieville, 1888: 468 âmes 83 familles 1889: 517 âmes
88 familles et en 1994: 671 âmes 189 familles
-
Le repas
du pique-nique en 1889 coûtait 25 cents. Le total des revenus du
pique-nique de 1889 était $137.38 et celui de 1890 était $280.45.
-
On forme
une société d'agriculture à l'automne de 1890 et on ouvre une banque
d'avoine.
-
Le Père
Bérubé discute du tabac dans l'église en 1893.
-
Le Père
Bérubé recommande aux prières en 1892 les filles qui sont sur les
chemins à 11 heures et minuit ainsi que les parents de ces filles.
-
Le
pique-nique de 1897 ne rapporte que $87.90 et on avait faillit ne
pas faire de pique-nique cette année-là.
-
Le Père
Bérubé annonce la première messe de minuit dans la nouvelle église
en 1896, et rappelle aux paroissiens d'apporter leurs fanaux pour
éclairer l'église.
-
Fidèle
Daigle, notre charpentier durant la construction de l'église,
meurt le 8 mars 1917.
-
Le 8
décembre 1893, vu l’espace restreint de la petite église, on est
rappelé qu'en entrant dans l'église on doit aller s'asseoir dans
son banc et ne pas rester à la porte de l'église.
LES BÉRUBÉ
Originaire de Rivière Ouelle, au Québec, les Bérubé ont beaucoup
influencé notre histoire. En premier lieu, il y eut le Père André
Bérubé qui devient curé de Saint-Ignace et d'Acadieville en 1887.
Père André Bérubé tenait un journal personnel qu'il a commencé le 10
septembre 1887 et qu'il a continué jusqu'à sa mort au mois d'avril
1920. Le jour de sa mort, quelqu'un a écrit dans son journal: "Le
Père Bérubé achève ici son journal car dimanche le 18 au matin, il
est décédé subitement en se levant." Ce journal est très précieux du
point de vue historique. C'est dans celui-ci que l'on découvre en
détail l'histoire de la construction de l'église et du premier
presbytère d'Acadieville.
Pendant
qu'il est à Saint-Ignace, sa sœur Victoria vient le rejoindre, tout
probablement comme ménagère. Tous les deux arrivent à Acadieville en
1892. A Acadieville, Père André Bérubé prend en possession une terre
située juste au sud de celle de l'église et il l'enregistre au nom
de son frère Pierre Bérubé. Pierre, signe un contrat avec son frère
par lequel il s'engage a cultivé cette terre. Ils construisent une
maison sur cet emplacement en 1899. D'autres membres de cette
famille font un séjour dans la paroisse, dont Joseph et Antonia.
Leurs parents viennent les visiter à quelques reprises. Victoria et
Pierre sont demeurés longtemps à Acadieville après le départ du père
André Bérubé en 1904. De grands travaillants, ils ont beaucoup
encouragé l'agriculture. Père André Bérubé nous a laissé avec une
belle et solide église. Toute la famille repose dans le lot familial
du cimetière de leur paroisse natale à Rivière Ouelle.
PRÊTRES QUI ONT DESSERVI ACADIEVILLE
Marcel
François Richard, 1877 à 1887
L.-C.
d'Amour, vicaire à Saint-Louis, 1878-1879
A.-W.
Venner, 1879
A.-A.
Boucher, 1879-1881 , J.-F. Maillet, 1881
André
Bérubé, 1887-1904, 1er prêtre résident.
Joseph Emery Dutour,
1904-1913
Alphée
J. Babineau, 1913-1922
Charles-Eugène Michaud, 1922-1927
R.-P.
Lajat, 1927
Louis
Cyr, 1927-1932
Alexis
Doiron, 1932-1949
Emile
Després, 1949-1955
Oswald Porelle,
1955-1960
Edouard Cormier,
1960-1968
Eric Cormier,
1968-1975
Edmond Gallant,
1975-1983
Arcade
LeBlanc, 1983-1986
Robert
Savoie, 1986-1990
Depuis
1990 il y a S. Lilianne McGraw f.j, comme Animatrice paroissiale,
avec curé à partir de Rogersville:
Jean-Guy Dallaire 1990-1995 curé à Rogersville
Savio
Mazerole 1990-1994 curé à Rogersville
Jean-Bernard Mallais 1994- à Acadieville
RELIGIEUSES NATIVES D'ACADIEVILLE celles
décédées voir (1)
Ozélie
Babineau, soeur de la Providence
Rosalie
Babineau, n.d.s.c. (1)
Elmina
Barrieau, soeur de la Sainte Famille (1)
Irène
Barrieau, soeur f.m.a.
Rita
Barrieau, Maison Nazareth
Alice
Bordage, trappistine
Corine
Bordage, c.n.d.
Éléonore Bordage, c.n.d (1)
Émilienne Bordage, c.n.d. (1)
Marie
Bordage, trappistine
Marie
Bordage, c.n.d.(1)
Roberte
Johnson, salésienne
Elise
Richard, c.n.d.
Elmina Richard,
Saint-Antoine
Eva Richard,
trappistine
Eveline Richard,
c.n.d.
Henriette Richard,
c.s.a.
Marguerite Richard,
franciscaine (1)
Marie Richard,
trappistine
Alma Richard,
trappistine
Jeanne Roach, c.n.d.
Stella Roach, c.n.d.
Elmina
Vautour, trappistine
PRETRES NATIFS D'ACADIEVILLE
Yvon
Barrieau, ptre
Adrien
Bordage, ptre-trappiste
Arthur
Gallant, ptre (1)
Alphonse Richard, ptre
Alyre
Richard, ptre-trappiste
Nazaire
Savoie, ptre (1)
Jean M.
Vautour, ptre (1)
FRÈRES NATIFS D'ACADIEVILLE
Louis
Babineau,
Sylvain
Babineau,
Benoit
Bordage,
Hubert
Bordage,(1)
Fidèle Richard
FIN.